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Workshop sur le thème ” Design et Management”

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Rendre visible le lien entre la pédagogie et l’action culturelle.

« Poèmes et nouvelles : interférence et interaction». C’est le thème d’une rencontre organisée dernièrement par l’Ecole supérieure de design et des arts visuels (ESDAV) à Casablanca dans le cadre de son cycle de conférences intitulé «Rencontre et partage ».      

Lors de cette rencontre animée par le professeur chercheur Abdelatif Darouich, des poètes tels Aniba Lhamri, Omar Laasri, Nabil Mansar, Essaber Mohamed et des nouvellistes illustres en l’occurrence Noureddine Wahid, Moubarak Housni et Aniss Rafii ont débattu le thème en question dans une ambiance marquée par le partage de connaissance, l’échange artistique, projets ou escapades créative. La devise de ce carrefour comme l’ont répété les intervenants est «la culture n’est pas un privilège, le privilège c’est d’y avoir accès».

Un espace interactif qui a pour nom, selon les participants, «création littéraire au pluriel», l’une des plus belles vitrines indépendantes de la production humaine où les plus passionnés conjuguent leurs talents dans de futures création et projets pour dialoguer, partager et échanger.

A ce propos, Abderrahim JABRANI, directeur de l’ESDAV précise que la rencontre s’inscrit dans le cadre des portes ouvertes qui ont pour principe de rendre visible le lien entre la pédagogie et l’action culturelles, en proposant des espaces d’activités, d’échanges et de production.

Elle vise également, a-t-il précisé, à faire connaître la production interdisciplinaire de l’école qui assure une formation artistique, réaliste et créative dans différentes spécialités, notamment le design d’intérieur et  le design publicitaire.

Ce qui permet aux étudiants, a-t-il ajouté, de décliner leur savoir-faire et leur savoir-devenir en fonction de leurs goûts et de leurs sensibilités à même d’assurer à chaque étudiant une insertion efficace dans le monde professionnel.

Les ateliers de l’école hébergent en tout premier lieu les activités de l’école, mais aussi tout événement culturel et artistique de la ville de Casablanca. Ces ateliers s’articulent dans un système d’échange avec l’extérieur notamment dans la création d’interfaces avec les autres établissements et les institutions culturelles concernées.

                                                                                                                                                   ALBAYANE 12/11/2007

Soirée littéraire à l’Ecole supérieure de design et des arts visuels.

Poètes et nouvellistes se donnent rendez-vous à  Casablanca.

Dans le cadre de son cycle « rencontre et partage », l’Ecole supérieure de design et des arts visuels (Angle Avenue Tan Tan et rue Benguerir, Casablanca) a abrité récemment une soirée littéraire dont le thème fédérateur est « Poèmes et nouvelles : interférence et interaction ». Il s’agit d’un rendez-vous exclusivement artistique ponctué par une rencontre ouverte avec des poètes de renom tels Aniba Lhamri, Omar Laasri, Nabil Mansar, Essaber Mohamed et des nouvellistes illustres en l’occurrence Noureddine Wahid, Moubarak Housni et Aniss Rafii. Animée par le professeur chercheur Darouich Abdellatif, cette rencontre entre poète et nouvellistes de toutes aptitudes et tendances se veut un carrefour pour partager connaissances, échanges artistiques, projets, ou escapades créatives. Il s’agit d’un lieu optimal d’échange qui repose sur une autre conception de la consommation culturelle et de la réception esthétique proposant d’en faire un trait d’union entre un nombre croissant d’auteurs et de passionnés dont la devise est : « La culture n’est pas un privilège, le privilège, c’est d’y avoir accès ».

Lors de cette soirée, les participants ont bien affirmé qu’il n’y a pas  de saison pour s’ouvrir au monde, pour vivre sa propre aventure artistique….juste un espace interactif pas comme les autres qui s’appelle « création littéraire au pluriel », l’une des plus belle vitrines indépendantes de la production humaine où les plus passionnés conjuguent leurs talents dans de futures créations et projets pour dialoguer, partager et échanger. A ce propos, Abderrahim Jabrani, directeur de l’ESDAV nous précise : « cette soirée s’inscrit dans le cadre des portes ouvertes qui ont pour principe de rendre visible le lien entre la pédagogie et l’action culturelle, en proposant des espaces d’activité, d’échanges et de production. Elle vise également à faire connaître la production interdisciplinaire de notre école qui assure une formation artistique, réaliste et créative dans différentes spécialités, notamment le design d’intérieur et design publicitaire, ce qui permet aux étudiants de décliner leur savoir-faire et leur savoir-devenir en fonction de leurs goûts et de leurs sensibilités à même d’assurer à chaque étudiant une insertion efficace  dans le monde professionnel. C’est ainsi que les ateliers de l’école hébergent en tout premier lieu les activités de l’école, mais aussi tout événement culturel et artistiques de la ville de Casablanca. Ils s’articulent dans un système d’échange avec l’extérieur notamment dans la création d’interfaces avec les autres établissements et les institutions culturelles concernées ».  Sur la politique pédagogique et culturelle adopté par l’ESDAV, Abderrahim Jabrani ajoute : « Confrontée aujourd’hui de fait aux questionnements structurels et convergents des mondes de design et de l’enseignement supérieur et consciente de son rôle sensible dans ces deux domaines de références, notre école s’est engagée dans une ambitieuse réforme dont les projets pédagogique et culturel forment la base.

A partir de sa seule compétence d’établissement d’enseignement supérieur artistique, en créant la complémentarité et l’ouverture sur lesquelles elle exerce sa rigueur, l’école n’oublie pas sa situation géoculturelle au sein d’une ville de quatre millions d’habitants et contribue à renouveler les notions de rayonnement culturel.

En outre, l’ESDAV garde sa mission d’accueil et d’accompagnement des bacheliers, en sollicitant l’individu et en suscitant l’innovation, elle génère des capacités fédératives structurantes  révélant l’intérêt des repères individuels et des codes collectifs. Pour faire au développement spectaculaire du monde de design, de son interactivité, l’école a décidé de dispenser une formation exigeante et s’affirme comme un établissement supérieur de recherche et de production en design. A ce propos, nous essayons de renforcer le caractère global et polyvalent de l’enseignement pour pouvoir développer avec une plus grande pertinence la notion de recherche personnelle dans les domaines de la création en design ».

                                                                                                                                                              LIBERATION 25/10/2007

Design et Céramique.

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En partenariat avec l’association des potiers au Maroc, l’Ecole Supérieure de Design et des Arts Visuels à Casablanca (ESDAV) organise actuellement un atelier de formation en céramique artistique. Il s’agit d’un workshop encadré par l’artiste sculpteur de renom Moussa Zakani, l’un des grands céramistes d’art contemporain qui ont participé à la résurgence de la céramique artistique au Maroc : « Une ou deux fois par an, des workshops sont organisé pendant une semaine, les cours sont remplacés par une expérimentation encadrée et animé par des professionnels de renom spécialement invités. Intention : Il y a le monde que l’on pense et le monde que l’on heurte. L’atelier « design et céramique » vise à développer des propositions plastiques qui naissent de la confrontation entre les artisans et les futurs designers. Il leur permet d’agir symboliquement sur le temps et l’espace. La qualité de l’engagement des étudiants engendre des situations nouvelles et le travail enrichi par des rencontres inattendus provoque des déplacements. Ainsi, les étudiants participent avec autonomie, curiosité, double investissement personnel et collectif, et aussi une faculté de déplacer et de questionner le travail dans un contexte différent en des situations de choix, de responsabilité… », Précise Abderrahim Jabrani, directeur de l’ESDAV. Les futurs designers ont pratiqué la céramique pour s’orienter vers la modernisation du métier de céramiste potier, en se basant sur les connaissances appliquées au design proche du courant d’esthétique industrielle. Ils ont appréhendé en atelier les divers techniques et procédés spécifiques (estampage, moulage, façonnage, modelage…). Ces porteurs d’avenir ont reçu le soutien de Noureddine Fakhrani, secrétaire Général de l’Association des potiers au Maroc et l’encouragement nécessaire des artisans intervenants à leur intégration dans le monde de la céramique revisitée par le design. Ces partenaires ont partagé avec les étudiants leurs connaissances, leurs techniques, leur savoir-faire, leurs talents et leurs expériences. La céramique a été conçue à la fois comme fonction utilitaire et Art à part entière. C’est une pratique créative considérée comme étant le premier art du feu pratiqué par l’homme et dont la poterie est la plus ancienne forme qui servait à fabriquer des objets utilitaires. L’atelier « design et céramique » contribue dons au développement de la céramique en tant que recherche artistique sur de la terre cuite et un art ancestral au Marc, considéré comme un pays de vieille tradition en la matière. Puisant son appellation dans le mot grec « Kéramo » c’est-à-dire l’argile, la céramique est un art à chaud utilisant la terre cuite comme matériau de base, pour donner naissance à des œuvres de porcelaine, de poterie, de faïence et de grès. Les étudiants ont exploité leurs connaissances en matière de design pour donner un nouveau souffle à cet art plusieurs fois millénaires en restituant sa place dans le mouvement artistique contemporain. Il est à noter que les œuvres réalisées par les étudiants chercheurs se démarquent par un esprit design qui se conçoit comme une navigation permanente entre l’unité et le global, entre la pensée (dessein) et la pratique (dessin). Cette démarche renvoie à la créativité dont le design ne consiste pas à accumuler des savoirs mais plutôt à créer, par la compréhension, des liens logiques entre les choses et la matière, tout en repensant le quotidien. C’est toute une activité liée à une pensée complexe et à une logique originale où la recherche esthétique s’associe aux stratégies industrielles où la technologie n’est qu’une partie d’un vaste contexte symbolique, comme disait Andrea Branzi.
M.M

                                                                                           L’opinion 24/07/2009

Objets recyclés par nos étudiants.

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Renouveler les notions de rayonnement culturel.

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Maroc : Rencontre interactive entre poètes et nouvellistes

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Article ESDAV : Création et communication

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Dans le cadre de son cycle « Rencontre et échange », l’Ecole Supérieure de Design et des Arts Visuels à Casablanca abrite actuellement des journées portes ouvertes dont le thème fédérateur est « création et communication ». Il s’agit d’un rendez-vous exclusivement artistique animé par des rencontres ouvertes avec les acteurs de la création en design et communication graphique.

De leurs côtés, les étudiants ont exposé leurs travaux de recherche et de créativité en matière de design d’intérieur et de design publicitaire, en mettant en exergue leurs compétences opérationnelles, ce qui rime avec la mission d’encadrement et d’accompagnement des talents et révèle la sensibilité et l’innovation. Ainsi, les travaux exposés y compris les objets utilitaires inspirés de la mémoire artisanale marocaine génèrent des capacités fédératives structurantes révélant l’intérêt des repères individuels et des codes collectifs. Plate forme réflexive, ces portes ouvertes ont pour objectifs de faire connaître la production interprofessionnelle de l’Ecole Supérieure de Design et des Arts Visuels qui assure une formation artistique, réaliste et créative dans différentes spécialités, notamment le design d’intérieur et le design publicitaire, elle assure un niveau de compétences permettant aux étudiants de décliner leur savoir faire et leur savoir devenir en fonction de leur goûts et de leurs sensibilités à même d’assurer à chaque étudiant une insertion efficace dans le monde professionnel. Le principe majeure qui conditionne cet événement culturel est de rendre visible, le lien entre la pédagogie et l’action culturelle, en proposant des espaces d’activité, d’échanges et de production, les ateliers de l’école hébergent en tout premier lieu les activités de l’école, mais aussi tout événement culturel et artistique de la ville de Casablanca, ils s’articulent dans un système d’échange avec l’extérieur et notamment dans la création d’interface avec les autres établissements et les institutions culturelles de la ville de Casablanca. Sur cette stratégie de la formation par compétence, Abderrahim Jabrani, directeur de l’ESDAV, a confié à libé : « Conforme aujourd’hui de fait aux questionnements structurels et convergents des mondes de design et de l’enseignement supérieur et consciente de son rôle sensible dans ces deux domaines de références, notre école s’est engagée dans une ambitieuse réforme dont les projets pédagogique et culturel forment la base. A partir de sa seule compétence d’établissement d’enseignement supérieur artistique, en créant la complémentarité et l’ouverture sur lesquelles elle exerce sa rigueur, l’école n’oublie pas sa situation géoculturelle au sein d’une ville de quatre millions d’habitants (Casablanca) et contribue à renouveler les notions de rayonnement culturel. Pour faire face au développement spectaculaire du monde de design, de son interactivité, l’Ecole a décidé de dispenser une formation exigeante et s’affirme comme un établissement supérieur de recherche et de production en design. A ce propos, nous essayons de renforcer le caractère global et polyvalent de l’enseignement pour pouvoir développer avec une plus grande pertinence la notion de recherche personnelle dans les domaines de la création en design ». Sur l’énoncé du problème pédagogique relatif à l’enseignement du design, Abderrahim Jabrani apporte l’éclairage suivant : « L’éducation au design es l’entraînement spécifique des facultés de perception et d’imagination visuelle. Ce qui s’enseigne à l’ESDAV est avant tout une capacité à regarder sa propre histoire. L’acquisition de cette capacité à regarder, qui n’est pas sans risque, n’est pas séparable de la capacité à créer en l’occurrence des espaces, des formes, des objets, du graphisme… dans lesquels ce regard s’incarne. La faculté de percevoir est par nature déjà culturelle, cela déduit que la perception est une capacité de lecture fondamentale ou primaire. On fait apprendre aux étudiants à extraire d’eux-mêmes leur créativité, guidés par leurs émotions immédiates et autant que possible non contaminés par les modèles du passé, à mesure que progresseraient leur sensibilité esthétique, leur faculté de s’exprimer et d’écrire un langage visuel. En somme, la proposition pédagogique n’est pas un nouveau modèle d’enseignement du design, c’est plutôt une expérience destinée à des étudiants débutants, une expérience qui prend son départ dans les perversités du modèle existant. »

                                                                                                                                                   L’OPINION 19/09/2008

A l’ occasion de la Journée Mondiale de la Femme / Workshop à l’Ecole Supérieure de Design et des Arts Visuels

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A l’occasion de la Journée Mondiale de la Femme, l’Ecole Supérieure de Design et des Arts Visuels (ESDAV) à Casablanca a organisé samedi dernier le vernissage d’ un workshop artistique et créatif pour célébrer cette journée, particulière dans son genre, et ce à travers trois ateliers appliqués: Atelier Design d’Objet, Atelier Photographie, Atelier Volume.
Ce workshop vise à développer davantage le sens de la créativité et de l’innovation chez les étudiants, maîtrisant à la fois concepts et techniques, et cela en dehors des exigences pédagogiques suivies dans leur cursus universitaire. C’est aussi l’occasion idoine pour sensibiliser les jeunes étudiants aux valeurs nobles d’égalité, de dignité et de pratiques paritaires entre hommes et femmes, loin de toute discrimination.
Il est à noter que le vernissage de ce workshop a été marqué par la présence effective de plusieurs acteurs culturels et artistiques qui ont bien apprécié cet acte de reconnaissance à l’égard de la femme à travers des œuvres conçues et réalisées par les étudiants dans les différents ateliers proposés .Cette manifestation a été également ponctuée par une rencontre ouvertes avec l’artiste designer Soumia Jalal et l’artiste plasticienne Narjis Aljoubari, et ce autour de la thématique «La création au Féminin » modérée par Dr.Abdellah Cheikh : « Formant une plate-forme promotionnelle présentant tout ce qu’il y a de plus récent dans le domaine des arts plastiques, ce rendez vous fournit l’occasion propice pour faire connaître les productions artistiques conçues et réalisées par les étudiants, et répond au souci de s´ouvrir sur toutes les expériences et les sensibilités. Il s’agit d’une initiative qui émane de l’approche transversale. Elle a pour vocation majeure la mise en valeur des créations en tant que puissantes forces tranquilles à penser et à repenser. », affirme Tarek Jabrani, coordinateur de cet événement.

Création estudiantine à Casablanca / Objets détournées.

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Soucieux de mettre en valeur nos objets utilitaires dans un but esthétique, le B.D.E de l’Ecole Supérieure de Design et des Arts Visuels(ESDAV) à Casablanca a bouclé récemment l’année 2014 par les actes artistiques d’ un Workshop exceptionnel. Il s’agit d’une plate- forme créative portant sur la création d’objets à partir de la récupération des matériaux et le déploiement d’espaces : Omniprésence mondiale de l’objet oblige.
Selon les organisateurs, le but majeur de ce Workshop est de développer le sens de la créativité et de l’innovation chez les étudiants, maîtrisant à la fois concepts et techniques, et cela en dehors des exigences pédagogiques suivies dans leur cursus universitaire.
A l’instar des artistes néoréalistes dont les œuvres sont à la fois simples et complexes, les étudiants participants, toutes filières et niveaux confondus, ont exposé leurs œuvres récentes (objets recyclés). Ils cultivent leur image de futures artiste plasticiens hypersensibles, d’installateurs surdoués, et surtout de poètes de la matière. Auteurs d’une série d’objets insolites, les étudiants ont pu développer tout un langage visuel autonome en utilisant des matériaux de récupération et des objets doués d’une grande valeur en matière de plasticité et de richesse immatérielle : « Dans ce programme de récupération et de recyclage, toute œuvre est alors unique et dépend pleinement du support de base. Il y a beaucoup de travail avant de pouvoir enfin concrétiser le concept… les étudiants participants ont bien mis en exergue leurs savoirs artistiques, tout en faisant revivre les objets délaissés. La façon de concevoir n’est pas la même. Chaque étudiant donne libre cours à son imaginaire. On a été très fiers le fait de voir les visiteurs très sensibilisés au recyclage et apprécient beaucoup ce genre de travail. », nous a confié Tarek Jabrani, coordinateur de ce projet.
En revisitant l’esprit des compressions et des recyclages, ils ont présenté des œuvres dénotatives qui exploitent les possibilités de tous les matériaux, tout en travaillant sur la rigidité, l›épaisseur, la coloration, et l’extravagance.
Avec des œuvres hybrides et expressionnistes, les étudiants ont crée « des objets à fonctionnement symbolique » sous forme d’une série d’œuvres enchantant le regard avisé du récepteur à travers des réalisations conscientes qui dégagent des valeurs nobles en l’occurrence l’onirisme, la jouissance, le purisme et la coexistence.
Les étudiants exposants méritent d’être catalogués parmi les nouveaux-réalistes qui ont fait de l’objet leurs couleurs. Ils sont des figures de témoin de leur époque. Il s se font archéologues qui repensent les objets fétiches de notre vie courante. Ce sont des « para-artistes » qui se démarquent tout à fait de la pratique conventionnelle. Leurs premières accumulations, où l’objet atteint sa « masse » critique, relèvent pour ces futures artiste de la problématique de la dualité « temps-espace » qui allie le geste des expressionnistes à l’accumulation du matériel.

Enseigner le Design.

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Enseigner le design pour nous, nous confronte déjà aux questionnements sur le sens du design dans notre société Marocaine. Les outils strictement marketing ne suffisent plus et le discours des marques doit continuellement se réinventer et se « culturaliser », on n’est plus dans un temps où l’économie s’oppose à la culture, la production de masse et la qualité. Il y a maintenant des passerelles entre ces valeurs. Les grandes oppositions de l’ère industrielle prennent l’eau, car la culture s’immisce partout, pénètre la marchandise… Les publicités se veulent créatives, les produits grande consommation révèlent d’indéniable qualités esthétiques. Le Design apporte non seulement une esthétique du quotidien mais aussi fait évoluer le goût du consommateur, il change le regard et par conséquent il est l’origine des nouvelles exigence des consommateurs. En effet la société Marocaine est en mutation, les intérieurs aussi et avec eux le profil de l’Architecte d’intérieur ou le Designer. On ne peut pas vivre sur les acquis traditionnels dont nous disposons, les intérieurs doivent s’adapter à ces mutation. Le Design doit vivre nl’ère de son temps. Le Designer est un concepteur de civilisation, il doit répondre aux exigences du métier en matière de bien être, dans l’environnement durable, dans les problèmes de l’économie d’énergie, dans la protection de l’environnement … Sans séduction des apparences à quoi ressemblerait notre environnement. Les aspirations des consommateurs se sont élevées et les gens n’achètent pas uniquement les produits pour leurs fonctionnalité, mais aussi pour la beauté et l’esthétique qu’ils procurent. Au cours des trois dernières décennies, on est passé d’un confort d’ingénieur à un bien être  qualitatif, sensitif et émotionnel où le Design à un rôle majeur. De plus en plus, l’art, les recherches  formelles et sensorielles doivent restructurer les produits grandes consommations. A cet égard, le travail du Design est pleinement légitime. Ne perdons pas de vue toutefois que le Design n’est pas que la  cosmétisation des produits, il a une ambition beaucoup plus grande : Trouver la meilleure solution formelle-technique répondant aux besoins multidimensionnels de l’homme.

                                                                                                                                                                           E.S.D.A.V

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